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 .La mode en France.

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Elena de L'Estoile
« Nous pouvons mentir, Mais jouer est un art. »
Elena de L'Estoile


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MessageSujet: .La mode en France.   .La mode en France. Horlog11Sam 20 Fév - 15:48

« La mode en France »



    I. Un Peu d'Historique

    En 1660, il existait de nombreuses lois qui régissaient les modes. En effet, Colbert les utilisait pour protéger l’industrie française de la concurrence étrangère. Ces lois servaient à limiter l’utilisation de certaines matières pour la création de vêtements. Par exemple, comme l’or de l’extérieur de la Cour de France.
    Les pièces principales de la toilette féminine se composaient de robes ou jupes accompagnées de corsets (appelés « grand corps »), une quantité impressionnante de tissus, de bout d'étoffes, de dentelles que l'on fixait dans la journée avec des épingles. La jupe de dessus était large et laissait entrevoir d'autres jupes plus étroites que l'on portait en-dessous. La première portait le nom de « modeste », la seconde était la « friponne » et la dernière se nommait la « secrète ». Les deux jupes de-dessous étaient faites de tabis (sorte de moire de soie) ou de taffetas, celle du dessus par contre, était faites de velours, satins, soieries et autres moires. Cette dernière jupe était relevée légèrement sur le côté pour ainsi découvrir la seconde et se prolongeait par une traîne que l’on appelait « manteau » ou « queue ». Cette traîne déterminait, selon sa longueur, le rang d’une femme. Ainsi, une duchesse avait une queue de cinq aunes, une princesse de sang de six, une petite-fille de roi de sept, une fille de France de neuf et le maximum était pour la reine qui voyait sa robe se pourvoir d'une traîne de onze aunes.
    Le corset était une espèce de gaine, emboîtant la poitrine depuis le dessous des seins jusqu’à la dernière côte, s’arrêtant en pointe sur le ventre et fort serré à la taille. Il donnait un maintien extrêmement noble aux femmes, mais provoquait des accidents lorsqu'on le serrait trop. Il se voulait tantôt souple, tantôt rigide. Le décolleté, quant à lui, se voulait généreux, laissant entrevoir la naissance des seins, la forme ovale appartient au « grand habit », porté pour les cérémonies de lever par exemple, tandis que la forme carrée appartient à la « robe à la française », plus fantaisiste. Les manches étaient courtes et échancrées, parfois garnies de dentelles, appelées « petits bonshommes ». Le soir, les robes se paraient de satins et autres brocards. Le corps décolleté était serré à l'extrême pour rendre la taille très fine. D'où les malaises et évanouissements répétés des femmes de la cour.
    Le 17ème siècle se vit dépourvoir de sous-vêtements. Le caleçon que Catherine de Médicis avait réussi à implanter au sein de sa cour fut vite délaissé, ne prenant quelque importance que lors de promenades à cheval. Une femme de qualité se contentait d'un jupon ou d’une chemise de toile fine, ornée de dentelle d’Alençon, seules les courtisanes portent des dessous plus variés. Avant et après Catherine de Medicis, la femme de grande comme de petite condition se trouva entièrement nue sous ses vêtements.




    II. La Mode pour les Femmes

    Souvent, lorsque les fabricants de robes recevaient une commande, ils faisaient d’abord une miniature, afin que l’acheteur puisse avoir une idée plus précise de la robe, de son tissu, de ses détails.
    La mode féminine était en général édictée par les favorites du Roi. Les dames dépensaient alors sans compter pour leurs toilettes et affichaient leurs richesses sur la garniture de leurs jupes faites de brocards d’or, damas, satin, velours, le tout surchargé de dentelles, passementeries, de pretintailles (découpes d'étoffes qui servaient d'ornement sur les vêtements féminins). On vit les maîtresses de Louis XIV inventer la mode. Ainsi, Madame de Montespan lancera la robe pour femme enceinte. Une robe longue et sans ceinture que l'on appelait « l'innocente ». Les coiffures quant à elles, fort sages vers 1660 avec la frisure à la « Sévigné », devenaient de véritables œuvres d'art, allant aux grés des tendances. La mode de « la frisure à la Sévigné » fut supplantée par l'« Hurluberlu », puis ce fut le tour de la coiffure « à la Fontanges ». La « Sévigné » consistait à se faire des boucles à l'anglaise et des frisures sur le front. L'« Hurluberlu » par contre exigeait un grand sacrifice de la part des galantes de l’époque, puisqu’il fallait couper les cheveux de chaque côté du visage et d'étages en étages dont on faisait de grosses boucles rondes. La coiffure terminée, on s’enveloppait la tête avec une pièce de crêpe ou de taffetas que l’on surnommait la coiffe. Cette coiffe se devait d’être assortie au reste de la toilette, ou bien être noire. Dans ce cas, elle se nommait « les ténèbres ». Par dessus la coiffe, on posait deux cornettes, l’une faite de gaze et l’autre de soie (Les « barbes pendantes » sont deux tissus qui descendent du sommet de la coiffe, traditionnelle chez les femmes mariées).
    Durant une grande partie du règne de Louis 14, il y avait une coiffure à la mode appelée la commode. Elle était composée d’un fil courbé attaché à un petit chapeau lié au sommet de la tête de la dame et était décorée de lacets, de rubans et de cheveux. Les coiffures féminines continuent de gagner en hauteur et en ampleur. Au point, qu'il est moins inconfortable d'avoir les cheveux rasés ou courts pour porter une perruque. Ces perruques atteindront une telle démesure qu'il était courant de les caricaturer en juchant le coiffeur sur une échelle pour en atteindre le sommet. C'est Louis XIV qui mettra un terme à cette démesure annonçant qu'il avait l'impression de voir les dames surmontées de « tours ».
    Les coiffures redevinrent de simples chignons et étaient recouverts de mantilles. Les tailles s’alourdirent sous de grandes jupes à falbalas et les corsages furent moins ouverts, recouverts d'un petit nœud que l'on nommait « tâtez-y ». Une quantité d’accessoires devenaient indispensables tels que les mouches. Selon un code bien précis, et l’humeur de la courtisane, une multitude de mouches aux messages significatifs étaient à sa disposition. Le magasin À la perle des mouches se situant rue Saint-Denis à Paris, offrait une grande collection de ces ornements, on y trouvait « la passionnée » qui se posait près de l’œil, « la baiseuse » au coin de la bouche, « la coquette » sur la lèvre, « la galante » sur la joue, « l’effrontée » sur le nez, ou encore « l’enjouée » sur une pommette, « la discrète » sur le menton, « l’assassine » sous l’œil, « la tendre » sur le lobe de l’oreille, et pour terminer, « la majestueuse » sur le front.
    Parmi les autres éléments indispensables, il y avait les gants, d'Espagne de préférence. Ces derniers se devaient d’être fendus sur la main, ornés de dentelle d’or et délicatement parfumés, et devaient avoir été fabriqués dans les trois royaumes : la peau en Espagne, la taille en France et les coutures en Angleterre.
    Les écharpes de taffetas garnies de dentelles protégeaient de la pluie, Les manchons eux se portaient par temps froid. On en trouvait en satin, en peluche ou, plus souvent en fourrure. Rue Dauphine à Paris, se trouvait la Boutique du grand monarque. C’est là que les grandes dames de la cour se fournissaient en petits manchons en fourrure de chat, de chien gris, de castor, de loutre, voire de léopard. Le summum de la mode était de tenir caché un petit chien qui devait passer son museau sur le côté du manchon...
    Les éventails protégeaient de la chaleur, mais on ne les ouvrait pas en présence du souverain. Différentes modes furent lancées. On vit des éventails « à la siamoise » représentant des figures grotesques et peints sur fond or. Pour terminer, une femme de qualité ne sortait jamais sans son masque de velours. Enfin, robes, manches, etc., tous les composants du vêtement sont démontables, amovibles. On change la composition d'une robe très souvent dans la journée, les bijoux deviennent boucle de souliers, puis broches... Les dentelles sont si coûteuses qu'elles font partie de l'héritage d'une femme, on les porte avec soin. Elles sont blanches au début, puis la couleur crème s'installe dans la mode. Certaines robes ne peuvent être portées qu'une fois, alors on « recycle » le tissu en meuble, ou en manche. La mode de Louis XIV à Louis XVI, voit le jupon, le « panier », s'élargir de plus en plus sur les côtés et s'aplatir sur le devant.
    Concernant le maquillage, on considérait à l’époque que le blanc incarnait la virginité, la pureté, par conséquent, les femmes devaient avoir la peau la plus claire possible. Elles usaient donc de la céruse, qui était très toxique, et qu’elles appliquaient sur leur visage, sur leur cou, sur la naissance de leur gorge ou encore sur leur bras, afin de les faire paraître le plus blancs possibles. Elles se protégeaient également du soleil, en utilisant une ombrelle ou encore un masque. Le rouge représentait le pouvoir, dès lors, lorsqu’une femme désirait séduire, elle mettait du fard rouge sur ses joues. Sous Louis XIV, le fard devint le symbole de l'amour, de l'émancipation, mais aussi de l'adultère, de l'impudeur. Les femmes se fardent à l'extrême, surchargées de blanc et de rouge. Toutes les gammes de rouge explosent agressivement. Les cosmétiques de l'époque se composent de céruse, du sublimé, du rouge d’Espagne, du vinaigre distillé ou de l’eau de fleur.



    III. La Mode pour les Hommes

    La mode masculine, a quant à elle, très peu évolué par rapport à celle des femmes, bien qu’elles changeaient fréquemment au début du règne de Louis 14. Les hommes se vêtaient d’une longue chemise de soirée assez longue afin de servir de chemise de nuit. Ils portaient également au cou un foulard, ou une cravate, dont le nouage était particulièrement élaboré et qui se nouaient sur le devant, laissant pendre les deux extrémités, liées entre elles par de la corde de soie. Ces cravates remplaçaient les anciens jabots de dentelles. Elles étaient composées d’une large bande de lin ou de coton, décorée de dentelles. Sous Louis 14, elles ont commencées à être agrémentées de rubans multicolores. Les hommes portaient également bon nombre de bijoux.
    La seconde couche de vêtement était composée d’un long gilet qui tombait juste en-dessous de la hanche. C’était une veste collante sans manches, boutonnée sur le devant, souvent brodée et qui se porte sous la veste. Dessus, donc, on mettait un grand manteau, qui possédait de grandes manchettes, ainsi que de grandes poches sur chaque cuisse. Généralement il était décoré de broderie d'or le long des bords ou même sur son entièreté. Il existait également une mode qui consistait à garnir ses bords avec des boucles de ruban. Ce manteau n’était pas fermé par des boutons, on le laissait généralement ouvert.
    Comme accessoires, ils privilégiaient les mouchoirs, les chapeaux … En général, ils avaient deux mouchoirs, le premier étai tenu par leurs deux premiers doigts et le second était posé sur le dos de la seconde main. Les chapeaux quand à eux étaient très jolis et souvent extravagamment décorés de plumes, de rubans et de lacets.
    Les hommes dotés d’une physionomie plus frêle, n’hésitaient pas à mettre de fausses hanches, de faux mollets, …
    En 1665, les perruques n’étaient pas très répandues. Le roi, encore jeune à cette époque, préférait montrer ses vrais cheveux, par conséquent la cours avait tendance à faire de même. Bien entendu, les perruques existaient tout de même et étaient composées de crin de cheval ou de cheveux humains. A l’âge de 38 ans (1676), Louis 14 dû se résoudre à en porter une, étant à un âge où la calvitie commence à apparaître. La mode fut donc relancée.
    Les hommes se maquillaient également, par exemple, Louis 14 dansait fardé de rouge et de rose, les hommes l’imitaient donc.



    IIII. La Mode pour le Peuple

    Au XVII siècle les nobles s'habillent comme bon leur semblent tandis que les pauvres n'ont souvent que le strict minimum.
    A cette époque, posséder des vêtements est un signe de richesse. .
    Entre les classes économiques et sociales, le style des vêtements ne différait pas vraiment ; mais c’était par les tissus qu'elles étaient facilement distinguées.
    Les classes supérieures utilisaient les soies, les brocarts et le velours pour les costumes et les robes, pendant que la classe ouvrière utilisait la laine et le coton, qui étaient moins chers .La classe ouvrière portait les vestes très peu ornées et les cheveux longs en queue de cheval nouée sur la nuque.
    La plupart des villageois sont habillés de vêtements sombres car ils sont moins salissants et surtout moins coûteux que les étoffes des nobles. Afin de se protéger du soleil les femmes portent des bonnets et les hommes ont des chapeaux. Les enfants sont habillés généralement de vêtements usés de leurs parents. Les hommes et les femmes changent très rarement de tenues
    Voici différentes tenues que portait un habitant du peuple au court de sa vie :
    - Petite enfance : Les filles et les garçons portent la même chose : une robe + un bonnet.
    - Enfance (7 ans, âge de raison) : On fait la différence entre les deux sexes. Les enfants portent les mêmes vêtements que les adultes. ( souvent, ces vêtements appartenaient aux parents et étaient donc usés)
    - Mariage : Passage de l'adolescence à l'âge adulte. Ce passage est le signe de la capacité à fonder une famille. La robe de mariée n’est blanche que depuis le 19e siècle. Avant, les jeunes filles portaient le costume traditionnel local, agrémenté d’une coiffure.
    - Deuil : il existe deux tenues de deuil : l’une pour le jour de la cérémonie, l’autre pour
    le deuil de tous les jours. La tenue de deuil est noire depuis le le XVIIe siècle : coiffes noires + dentelles et rubans noirs (costume de deuil de cérémonie) Le costume de deuil pour tous les jours se compose d'un robe noir et d'un ruban noir.
    Le peuple, se chaussait toujours de sabots de bois très rustiques ou de galoches maintenues par des brides. Il se chaussait également d'estivaux qui sont des bottines en cuir souple et léger.
    Le détail et les bijoux manquaient dans les robes des femmes, mais la forme fondamentale restait la même. Sans exception, tout le monde essayait d’être à la mode. Les gens riches, même les pauvres, imitaient les styles du roi et de sa cour.
    Les bijoux ont trois fonctions :
    -Utilitaire : attacher un vêtement
    -Thérapeutique: A cette époque, le peuple croyait à la magie. Le bijou était donc placé sur une partie du corps selon l'effet souhaité.
    -Décorative.

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